+33 629 188 923 (France)
Le Mythique Salon du Bourget : Un rendez-vous incontournable de l’aviation

Le Mythique Salon du Bourget : Un rendez-vous incontournable de l’aviation

Le salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris, plus connu sous le nom de « Salon du Bourget » en référence au lieu où il se déroule, est l’un des événements les plus mythiques de l’industrie aéronautique et aérospatiale. Organisé tous les deux ans depuis 1909, ce salon international constitue une vitrine exceptionnelle pour les constructeurs, les équipementiers et les acteurs majeurs de ce secteur. Considéré comme le plus grand salon aéronautique et spatial au monde, il attire chaque année des centaines de milliers de professionnels et d’amateurs passionnés. Le salon comprend des journées réservées aux professionnels et des journées ouvertes au grand public. Cette année, du 19 au 25 juin 2023, le Salon du Bourget promet une édition encore plus spectaculaire.

 

Les temps forts du Salon du Bourget

Le Salon du Bourget offre une occasion unique de découvrir les dernières avancées technologiques dans le domaine de l’aviation. Les plus grands constructeurs internationaux y dévoilent leurs prototypes, leurs innovations et leurs futurs projets. Des avions de ligne aux avions militaires, en passant par les hélicoptères et les drones, toutes les facettes de l’aviation sont représentées.

Le salon est également un lieu de rencontres et d’échanges entre les professionnels du secteur. Des partenariats sont conclus, des contrats sont signés et des accords sont négociés, contribuant ainsi au développement de l’industrie aéronautique à l’échelle mondiale.

 

Des avions de légende et des anecdotes captivantes

Le Salon du Bourget est réputé pour ses avions emblématiques qui ont marqué l’histoire de l’aviation. Des légendes telles que le Concorde ou le Boeing 747 y ont été présentées pour la première fois, suscitant l’admiration et l’émerveillement des visiteurs.

Au fil des éditions, de nombreuses anecdotes captivantes ont émaillé l’histoire du salon. Par exemple, en 1973, lors de l’édition précédente, le Concorde et le Tupolev TU-144, deux avions supersoniques rivaux, ont effectué des vols de démonstration en même temps, créant une compétition inoubliable dans le ciel.

Le Salon du Bourget est un événement incontournable pour les passionnés d’aviation du monde entier. Il offre une vitrine exceptionnelle aux avancées technologiques et constitue une plateforme unique pour les échanges et les partenariats dans l’industrie aéronautique. La 54ème édition qui se déroulera cette année, du 19 au 25 juin 2023, s’annonce encore plus spectaculaire, avec la présentation de nouveaux avions révolutionnaires et des innovations qui façonneront l’avenir du transport aérien. Que l’on soit professionnel ou simple amateur, le Salon du Bourget promet une expérience inoubliable.

Réglementation de l’exportation de l’armement Français

Réglementation de l’exportation de l’armement Français

Le marché des équipements de défense est un marché contrôlé par l’État, car il est facteur de risques, mais aussi un moyen pour celui qui utilise cette force d’exportation, de développer sa puissance et son influence.

Ainsi lorsqu’une entreprise française tente de vendre à un pays extra-européen, elle doit au préalable se faire valider son droit à l’exportation par une instance interministérielle.

Les différentes étapes (voir schéma ci-dessous) :

Y siègent également, avec voix consultative, des représentants :

Les différents ministères sont chargés de formuler un avis tenant compte notamment, des engagements internationaux de la France, des critères de la position commune, des traités signés par la France, tel que le traité de l’ONU sur le commerce des armes (signé par 130 Etats).

Un avis favorable ou défavorable y est alors émis pour la délivrance de la licence d’exportation, la notification des conditions par les Douanes et par la DGA. Ainsi le droit à la vente est autorisé, peut s’ensuivre ensuite les négociations commerciales avec l’acheteur.

 

Affaire à suivre : Volonté de l’Allemagne d’harmoniser le contrôle de l’exportation des armements au niveau européen pour limiter les ventes aux seuls pays de l’Union européen et de l’OTAN. Des pays clients de l’industrie allemande. Situation qui serait un désastre pour notre industrie de défense, aux vues de nos partenaires commerciaux actuels (Arabie Saoudite, Egypte…).

Le coup de grâce de l’industrie FrançaisE

Le coup de grâce de l’industrie FrançaisE

Entre le début des années 2000 et 2019, la part manufacturière de la France dans le PIB est passée de 23 % à 10 %. Par la suite avec la crise sanitaire cela a encore légèrement baissé, sous le seuil de 10 %. Malheureusement, à moins d’un sursaut très improbable, trois événements récents pourraient le détruire complètement.

Mauvaise maîtrise des dépenses énergétiques

La consommation d’énergie en 2021 dans l’industrie a augmenté de 7%. Mais il n’a, pour autant pas rattraper son niveau d’avant la crise sanitaire de 2020. Parallèlement à cela la facture énergétique a très fortement augmenté en 2021 (+46%). C’est ce que révèle une récente étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Lorsque les impôts sont parmi les plus élevés au monde et que les coûts de l’énergie sont cinq fois plus élevés qu’aux États-Unis, il n’est pas surprenant que pour les entreprises de production capables, la délocalisation soit non seulement souhaitable, mais nécessaire à la survie. Si cette délocalisation prend un certain temps, l’abandon, petit à petit, de projets sur notre territoire est immédiatement constaté, par exemple certaines de nos grandes entreprises industrielles : Safran, Saint-Gobain, Solvay qui ont annulé des projets français ou européens pour les exécuter aux États-Unis. Ces dernières années nous voyons un très fort rebond des échanges des capitaux allant de la France vers les Etats-Unis, ce qui illustre très bien ce dernier constat.

Forte inflation, mais faible compétitivité.

Les retombés économiques de la guerre qui se déroule en Ukraine et les contre coups de la crise sanitaire nous place dans une période de très forte inflation.

Cette situation est amenée à s’aggraver avec une nouvelle loi récemment votée par le Congrès américain : l’Inflation Reduction Act, qui augmentera encore l’attractivité du secteur industriel américain en apportant des subventions directes à l’installation d’usines et une aide aux consommateurs qui en ont besoin.

Le président Emmanuel Macron menace de faire de même en Europe, mais cela pourrait conduire à une guerre protectionniste et ses propos passent surtout pour velléitaires. Il serait mieux inspirer sans doute d’aligner (c’est-à-dire « baisser ») les prélèvements obligatoires sur les niveaux de nos voisins allemands, ce qui, à terme, pourrait rendre le pays compétitif et durable !

L’enjeu de la taxe carbone = le suicide de l’Europe

Comme si ces obstacles ne suffisaient pas, l’Europe vient de décider unilatéralement d’imposer une taxe carbone.

Ce n’est peut-être pas une mauvaise idée, mais malheureusement deux conditions ne sont pas remplies :

  • Elle doit s’appliquer à tous les pays confrontés au risque de double pénurie, mais surtout d’inflation, puisque les consommateurs en paieront le prix. Donc, à moins que nous puissions produire à faible coût en Europe, nous allons avoir des années d’inflation. C’est possible dans certains pays d’Europe de l’Est, mais pas en France due à son environnement fiscal et administratif.
  • La taxe doit s’appliquer à tous les produits, des matières premières aux produits finis. Malheureusement, ce n’était pas le cas du projet européen, initialement limité aux matières premières : acier, ciment, engrais, aluminium et électricité.

L’exemple d’un couteau entendu sur Les Experts, animé par Nicolas Doze, image le réel problème de cette taxe : Si un couteau entièrement en acier était fabriqué en France à partir d’acier importé, une taxe carbone s’appliquerait. S’il est produit à l’étranger, il ne sera pas taxé.

Il ne serait donc pas étonnant que le Laguiole soit uniquement fabriqué en Chine. Cette décision, applicable à partir de 2026, est l’apogée de nos penseurs européens qui ont trouvé l’arme ultime pour atteindre le « zéro émission de CO2 » : c’est le suicide collectif de l’Europe !

Conclusion :

L’industrie représente encore la moitié des exportations françaises. En 2021, elle emploie 2,7 millions de personnes et réalise un chiffre d’affaires de 870 milliards d’euros. L’inquiétude est que la part de l’industrie manufacturière dans le PIB diminuera à nouveau d’un facteur 2 ou 3, avec des conséquences prévisibles.

Le gouvernement met en place de nombreuse mesure pour aider les industries face à la forte augmentation des couts, notamment ceux liés à l’énergie. Par exemple le dispositif d’aides aux entreprises (mesure de soutien au paiement des factures d’électricité (bouclier tarifaire…).

De nombreuses Industries vont donc disparaître ou se délocaliser ce qui va entraîner sur le long terme une disparition de notre savoir-faire français et le rendre de moins en moins compétitif.

Nos élus (nationaux et européens) entonnent notre requiem industriel.

Externaliser des services ou le « Business Process outsourcing » (BPO)

Externaliser des services ou le « Business Process outsourcing » (BPO)

L’acronyme anglais BPO recouvre l’ensemble des prestations que l’entreprise choisit d’externaliser.

Cette démarche managériale consiste le plus souvent à confier à un prestataire extérieur une « brique » de l’activité de l’entreprise que celle-ci maîtrise mal ou qui n’a pas vocation à être pérenniser.
Pourquoi externaliser des services ?
Deux cas de figures se présentent classiquement qui conduisent à externaliser certaines activités de l’entreprise.

Externaliser pour faire mieux

La première raison apparaît quand un besoin de l’entreprise peut être mieux traité par un professionnel de cette activité que par l’entreprise elle-même. C’est souvent un choix managérial plus qu’une obligation.
Ainsi, par exemple, il est possible d’effectuer soi-même le ménage des locaux de l’entreprise. Il peut être aussi décidé que ce travail sera mieux effectué par une société qui ne fait que cela.

Externaliser pour dépenser moins

La seconde raison qui pousse au BPO, c’est le choix managérial de ne pas alourdir les charges fixes de l’entreprises et de passer certains coûts en charges de prestataires.
D’une part, ce n’est pas la même ligne dans le bilan de l’entreprise. Dans un cas c’est une charge de prestation externe, dans l’autre cas, c’est une charge fixe.

Quelle sont les activités de que l’on peut externaliser ?

A vrai dire, presque tout. On peut louer les locaux plutôt que les acheter, externaliser la R&D, les prototypes et les tests, les bureaux d’études et les ingénieurs, les commerciaux et l’administration des ventes, l’IT et les développeurs informatiques, la comptabilité, les moyens généraux, la sécurité (physique ou la cybersécurité), le recrutement, la formation, la production et la logistique, le marketing et la communication, le sourcing et les achats, l’archivage, etc.
Bref, en dehors du Comité de Direction / Comex (en encore), il est possible d’externaliser tous ou presque tous les services de l’entreprise.

Faut-il le faire pour autant ?
En toute chose, la mesure est mère de sagesse. Il est possible d’externaliser presque toute la société et de ne travailler qu’avec des prestataires.
Cela a quand même quelques inconvénients (et quelques avantages, nous reviendrons dessus plus bas).
Externaliser peut être « rentable » : certains services sont rendus par des prestataires à un coût moindre et/ ou avec une efficience supérieure.
Trois questions sont à se poser :

  1. Le prestataire peut-il faire ces taches aussi bien que l’entreprise à coût équivalent ou moindre ?
  2. Le temps libéré par l’externalisation (aux collaborateurs qui effectuaient ces taches) peut-il être peut-il est mieux rentabilisé.
  3. Le prestataire peut-il obtenir des conditions plus favorables que l’entreprise auprès des fournisseurs avec lesquels nous travaillons ? (délais, quantités, conditions de mise en œuvre, SAV)
    Si la réponse est « oui » dans deux des trois cas, externaliser doit être envisager.
    Prenons un exemple : trois salariés – manutentionnaires de l’entreprise A s’occupent de réceptionner et stocker des produits à DLC (date limite de consommation) achetées en sous-traitance par lots de 5.000 pièces minimum alors que l’entreprise A n’en consomme que 2.000 par an. Une partie du travail consiste à reconditionner les pièces en cartons de 100 pièces. En raison de leur date de péremption, une fraction des pièces commandées est donc jetée systématiquement car non consommées dans les délais.
    Une entreprise B, spécialisée dans la distribution de ces pièces pourrait-elle le faire aussi bien, à moindre coût (ou équivalent) ? Et leur livrer directement par cartons de 100 ? Et ces heures de travail gagnées pourraient-elles être utiliser à d’autres taches dont a besoin l’entreprise A.
    Tous les coûts sont à étudier, y compris certains qui peuvent être plus difficile à cerner.
    Ainsi une tache « non rentable » comptablement peut l’être humainement (cohésion). Ce manutentionnaire resterait-il dans son entreprise s’il changeait de poste et d’équipe ?
    Par ailleurs il faut vérifier si le fournisseur (l’entreprise B) peut-il fournir ces pièces « au coup de sifflet bref », au moment où l’entreprise A en a besoin ; ou s’il y a un délai incompressible qui va faire perdre à l’entreprise A sa réactivité et sa souplesse ?

On le voit, la calcul n’est pas simple et doit être exhaustif. La décision de sous-traiter doit être prise au cas par cas, en ayant pour objectif final d’offrir – encore et toujours – un meilleur service au client, ce qui sera toujours le moyen le plus pertinent d’assurer la pérennité de l’entreprise.

LE BOEING 777X dérape encore

Le calendrier du gros porteur de Boeing vient officiellement de déraper d’une nouvelle année. De 2023 il était passé à 2024 ; ce sera désormais 2025.

Cela ne fait pas les affaires de ses clients, en particulier d’Emirates qui en a commandé pas moins de 115 (presque 50% des commandes à ce jour.)

NOUVELLE MOTORISATION POUR LES ATR72-600

NOUVELLE MOTORISATION POUR LES ATR72-600

 Les prochains avions ATR72-600 bénéficieront du nouveau moteur Pratt & Whitney PW127XT. Le constructeur toulousain d’avions turbopropulseurs ATR et le motoriste canadien Pratt & Whitney ont officiellement signé la première commande du nouveau moteur PW127XT. Ce moteur « XT », pour « extra time » offre des performances améliorées en matière d’intervalles de maintenance. Donc un coût de maintenance moindre.

Interview Aude Gadeceau

Découvrez l’expérience professionnelle d’Aude Gadeceau, alternante depuis le premier septembre 2020.

Contactez-nous

3 + 8 =

Premier A350 construit en Chine

Le premier avion A350 entièrement produit en Chine populaire vient de sortir des usines d’Airbus à Tianjin.

3 ans Absoluz Consulting

Joyeux Anniversaire Absoluz Consulting! 3 ans après, l’entreprise a bien grandie.

Contactez-nous

1 + 9 =

Contactez-nous

9 + 10 =

They trust us